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    Bonjour, cet homme mérite un article bien nourri pour raconter son courage et générosité... même si c'est long comme article. 

    Allez Raymond ! on va vous connaître et vous faire connaitre.  

     

     

    Raymond Landy, de la Chapelle-sur-Aveyron, dans le Loiret.

     

    C’est un très beau cadeau de Noël que Raymond Landy a fait à sa petite commune la Chapelle-sur-Aveyron, dans le Loiret. À 89 ans, il a offert un million d’euros à la municipalité pour la restauration de son église Saint-Loup et Saint-Roch, datée du XIIe siècle. Une église avec laquelle il a une longue histoire spirituelle.

     

    « Je voulais sauver mon église de la fermeture ! » Raymond Landy, 89 ans, est un homme modeste et discret. Son beau geste envers sa commune de la Chapelle-sur-Aveyron (45), un don d’un million d’euros pour la restauration de l’église Saint-Loup et Saint-Roch, il voulait le garder secret et surtout ne pas faire de promotion autour de son nom. Mais la nouvelle s’étant vite répandue, cet ancien agriculteur de 89 ans, s’est vite retrouvé au centre de l’attention des médias. Très humble, il a laissé les autres raconter son histoire. Mais pour Aleteia, il a ouvert la porte de sa chambre de maison de retraite, où il réside depuis un an, pour confier son amour pour son église qu’il désirait plus que tout voir réparée. 

    Dix ans de recherche de financement 

    À ses côtés, Christian Chevallier, le maire de la commune, n’a pas assez de mots pour remercier son généreux donateur. « Depuis plusieurs années, la charpente est en train de flancher au milieu de la nef. Une voûte craque également. Pour éviter que des morceaux de plâtre ne tombent sur les fidèles, un filet de protection a été installé il y a quatre ans. L’église Saint-Loup et Saint-Roch est le seul bien de notre commune. Il n’était pas question de la fermer », explique-t-il à Aleteia. Mais enlever toute la toiture, reprendre la charpente, refaire la voute… cela a un prix ! Un architecte a chiffré les travaux à 1,2 million d’euros. Une somme astronomique pour la petite commune de 642 habitants. 

     

    Église Saint-Loup et Saint-Roch à la Chapelle-sur-Aveyron, dans le Loiret.

     

     

    « Ça fait bientôt dix ans qu’on essaie de trouver des sous. L’église n’est pas classée, nous n’aurons donc pas plus de 20% de subventions de la part de la région et du département », note l’élu. « Et notre budget communal de 140.000 euros ne nous permet pas de faire de tels travaux. Je ne pensais pas qu’un jour, je pourrais lancer les travaux de cette église ». Quelle ne fut sa surprise lorsque Raymond Landy lui a confié qu’il souhaitait donner la somme nécessaire à la commune. 

     

    Le père Jean Sigot, curé des onze paroisses du canton, est également touché par « le geste humble » de Raymond Landy. Comme Christian Chevalier, il rend souvent visite à cet ancien agriculteur dans sa maison de retraite. « C’est un don inespéré pour la commune qui s’inquiète depuis plusieurs années de l’état de son église où il y a deux à trois messes dans l’année », précise-t-il, heureux de voir l’édifice bientôt restauré grâce à Raymond Landy. « Elle est ouverte lors d’obsèques, de mariages ou de baptêmes, durant le temps des fêtes de Noël et des Journées du patrimoine grâce aux paroissiens. »

    J’ai été baptisé dans cette église, j’y ai fait ma première communion, ma profession de foi et ma confirmation.

     

    La Chapelle-sur-Aveyron — Wikipédia 

     

    Il y a deux ans, cet agriculteur au sourire radieux a perdu son frère, Roger. Tous deux célibataires, ils ont toujours vécu ensemble dans leur maison natale. « J’ai hérité de mon frère. N’ayant moi-même pas d’héritiers, je ne voulais pas qu’à mon décès tout l’argent aille à l’État », confie Raymond. Il a donc décidé de le donner à sa commune pour la réparation de l’église.

    « J’ai été baptisé dans cette église, j’y ai fait ma première communion, ma profession de foi et ma confirmation. Avant, il y avait des messes tout le temps… », explique-t-il d’une voix tremblante. Et de poursuivre : « Aujourd’hui, l’église est en très mauvais état, sans travaux, elle devrait fermer. Alors, j'ai décidé de donner l’argent à la mairie pour sa réparation. » L’argent qui sera dédié uniquement à cette tâche, promet le maire qui indique que « M. Landy pourra surveiller l’avancée des travaux ». 

     

    Église Saint-Loup et Saint-Roch à la Chapelle-sur-Aveyron, dans le Loiret.

     

    « Hâte que l’église soit réparée »

    Afin de remercier le senior pour sa générosité, la commune a même décidé de rebaptiser la place de l’église à son nom et celui de son frère Roger. Une idée que Raymond Landy a rejetée catégoriquement. La place de l’église restera la place de l’église. Le maire pense tout de même installer une plaque à l’extérieur ou à l’intérieur du bâtiment pour rappeler l’histoire du bienfaiteur.

    En attendant, Raymond Landy se prépare à fêter la Nativité de Jésus. S’il aurait aimé assister à la messe de Noël dans sa paroisse chérie, il avoue qu’il n’est pas en mesure de le faire. « Je ne peux plus trop marcher, j’ai la maladie de Parkinson. Mais j’irai à la messe ici, à la maison de retraite », glisse celui qui ne loupe aucune messe dominicale. En attendant, il a « hâte que (son) église soit réparée ». Les travaux de celle-ci devraient débuter au printemps 2024. « En 2023, nous allons constituer le dossier pour demander les subventions. Elles financeront la restauration d’une partie du chœur et du clocher de l’église. Ainsi, on retapera l’église et ça va repartir pour un siècle ! », conclut le maire. 

     

     

    Photo à La Chapelle-sur-Aveyron (45230) : Entrée du village - La  Chapelle-sur-Aveyron, 37732 Communes.com

     

    Cher Reymon Landy, merci de ce beau témoignage de vie.

    Tout de même, nous aurons une très émouvante, vraie et touchante

    histoire positive !

     

    Bonsoir !

     

     

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    Fête de Saint Jean de la Croix. 

    Problèmes sur internet alors, je continuerai demain. veuillez m'excuser.

     

     

     

    Un peu de ses poèmes…

    Bien que je subisse la nuit

    Au sein de cette vie mortelle,

    Mes souffrances ne sont point telles,

    Car, si la clarté me trahit,

    Je possède la vie du ciel,

    Car l’amour de pareille vie

    Plus va sans cesse s’aveuglant, et plus il tient l’âme ravie,

    Sans lumière en l’obscur vivant.


    L’amour accomplit tel labeur,

    Depuis que je sais qu’il est là,

    Qu’il y ait bien ou mal en moi

    Il donne à tout même saveur

    Et l’âme, il la transforme en soi ;

    Et en son savoureux brasier

    Qu’au centre de moi, je ressens,

    En hâte, sans y rien laisser,

    Tout me vais consumant.

     

     

     

     

    Bonsoir à Toutes et à Tous !

     

     

     

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    portrait de Claire Emérentienne

    Ils osent tout dire avec simplicité !

     

    Dans les difficultés que nous traversons, écouter et parler peut contribuer à découvrir des solutions. Mais que dire et à qui faire confiance ? L’abbé de l’abbaye cistercienne de Nový Dvůr, Dom Samuel, auteur de "Et la nuit devient lumière, la joie du Christ dans les ténèbres de nos vies" (Artège), propose des clés de discernement qui s’appuient sur les lectures de l’Avent.

     

    Nous vivons, avec nos contemporains, dans une société qui refuse toute règle. Nous vivons, nous les chrétiens, dans une Église sidérée par les scandales. « Le monde se permet tout et ne pardonne rien », dit-on.

    Sous la pression, l’Église serait-elle sur le point d’adopter cette maxime ? Nous vivons dans une société hypermédiatisée qui juge de tout et qui, ce faisant, prend la place de Dieu. À Dieu la miséricorde et le jugement, aux chrétiens la responsabilité de soutenir ceux à qui Dieu a confié une charge, de les avertir quand ils errent, de les estimer pour le bien qu’ils font. « Qu’il haïsse les vices, mais qu’il aime les frères », écrit saint Benoît. Les frères et les pères… Parce que la société dans laquelle vivent aujourd’hui les chrétiens nie la réalité du péché, ceux-ci auraient-ils du mal désormais à entendre la parole du Christ qui affirme avoir le pouvoir de pardonner ?

     

    Qui sont les prophètes ? Ceux dont Dieu se sert pour s’adresser à moi ; moi-même quand il m’invite à m’adresser aux autres de sa part.

    Je dirai de ma part… Lorsque je vis l'évangile et ose le dire aux autres en partage. Lorsque je suis vrai avec ce que je porte à mon cou.

     

     

    Penhars Infos Quimper - Actualité du quartier, musique, culture bretonne,  patrimoine, politique, photos

     

    Plutôt que de nous enfoncer dans des ornières et de nous condamner mutuellement, apprenons à parler en jugeant des actes sans juger les personnes.

    L’Écriture nous donne à cette fin d’excellents repères. Balaam était païen et servait un autre dieu que celui d’Israël. Quand l’esprit du Seigneur descendit sur lui, il en fut transformé : « L’homme au regard pénétrant, celui qui entend les paroles de Dieu, il voit ce que le Puissant lui fait voir… et ses yeux s’ouvrent » (Nb 24, 2-17). À l’inverse, les grands prêtres et les anciens du peuple, fiers de leur charge, ne voient pas qui est Jésus ni d’où lui vient son autorité.

    Jésus leur tend alors une perche en leur proposant de reconnaître que Jean-Baptiste est un prophète. Apeurés à l’idée de devoir écouter une parole qui les dérange, puisqu’elle leur propose une conversion plus profonde que leurs conceptions à courte vue, ils refusent de s’engager. La peur… toujours elle ! Et puisque Jésus sait fort bien que nul n’écoute s’il ne veut entendre, et qu’il est vain de parler à qui ne veut pas écouter, il se tait (Mt 21, 23-27).

     

    Allez, on va Noël, et si nous le voulons vraiment, le Christ qui s'est fait homme et petit enfant comme nous vient chez nous si nous l'acceptons. Sinon, il restera avec les sans abris dans le froid de la rue, car ces personnes l'aiment… Ils prient alors que nous ne le faisons plus...

     

     

    Сколько в России бездомных людей, почему власти их не замечают.Как выживают  бездомные в России | Общество | Елена Владимировна, 26 апреля 2021

    Pensons à nos amis que crèvent de froid dans la rue, là, en ce moment.

    Mais nous ne les verrons pas dans aucun plateau TV, non, c'est trop d'honneur pour eux.

     

    bonne soirée

     

     

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    jour 6 et 7 — ZeBible 

     

    Que nous dit l’épisode du professeur de Sciences Po qui renonce à donner ses cours pour ne plus pouvoir employer dans ses cours les termes "homme" et "femme" ? Pour l’essayiste Blanche Streb, la jeune génération est convoquée à un certain courage pour ne pas succomber à l’autocensure.

     

    Il y a quelques jours, je donne une conférence à des étudiants en Vendée. En préparant mes notes, je suis préoccupée. Que dire aux jeunes d’aujourd’hui ? De quoi ont-ils besoin ? Vaste question… Il me semble déjà qu’ils ont besoin qu’on se garde d’abîmer — ou qu’on restaure si tel est le cas — leur foi en l’avenir. Qu’on protège leur audace, leur joie, leur créativité… Qu’on croit en eux, qu’on nourrisse avec intelligence ce vertueux sens de l’honneur tapi au fond de tous les cœurs. Et plus que tout, ils ont besoin d’espérance et de courage, car oui, les temps sont durs. Chaque époque a ses défis à relever. Celle-ci en a beaucoup, et l’un d’eux me frappe de plus en plus, avec cette culture woke qui se répand et contamine nombre de jeunes.  

     

     

    Homme et Femme il les créa, à l'image de Dieu – John Piper : Adore Dieu

    Voir ce que l’on voit

     

    « Il faut toujours dire ce que l’on voit. Surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit » a écrit Charles Péguy dans Notre Jeunesse. C’est tellement vrai. On ne voit pas toujours ce que l’on voit… à cause de nos coups d’œil trop vite jetés. À cause des fausses lumières — de nos savoirs, nos pouvoirs, états d’âme et préjugés qui préexistent à notre regard — trop vite projetés sur l’objet de notre (in) attention. Alors, on voit ce qu’on s’attendait, craignait, espérait voir… ou ce qu’on nous a dit de voir, mais pas ce qu’on a vu. La citation de Péguy n’a peut-être jamais été aussi percutante, et pourtant, il nous faut constater qu’elle s’inverse. Ce qui devient plus difficile encore aujourd’hui, c’est de dire ce que l’on voit

     

     

    J’imagine qu’Orwell lui-même en tomberait de sa chaise

     

    FIV

    Les mots ont un sens. Une évidence ? Quand il s’agit de bioéthique, le vocabulaire s’emploie à remettre le concept de novlangue au goût du jour.

    Ce ne sont même plus des sujets qui sont devenus artificiellement explosifs ou « officiellement » indiscutables, ce sont des mots : « homme », « femme », « femme enceinte »… par exemple. Ces petites histoires se multiplient. De J.K. Rowling, l’auteur d’Harry Potter, au professeur de danse de Sciences Po, en passant par des personnalités féministes, combien se retrouvent vilipendés pour avoir simplement oser utiliser ces mots qui pourtant décrivent une vérité immuable de l’être humain, ou pour avoir osé dire que seule une femme est enceinte ? N’avons-nous pas le sentiment parfois de « vivre en absurdie » ? J’imagine qu’Orwell lui-même en tomberait de sa chaise, lui qui prophétisait dans son célèbre 1984 qu’en ces temps de tromperie universelle, dire la vérité deviendrait un acte révolutionnaire.

     

     

    Je suis le chemin, la vérité et la vie... - Un temps avec Dieu

     

    La vérité dans la charité

     

    Cette génération est convoquée à un certain courage pour ne pas succomber à l’autocensure. Pour ne pas tomber dans ces affligeantes démonstrations — empreintes de cris d’orfraie et de larmes de crocodiles — d’une certaine jeunesse capable de s’offusquer lorsque des mots comme « homme » et « femme » (quelle violence !) sont prononcés. Pour oser voir et révéler les réelles injustices et mensonges tapis derrière les faux atours de la liberté ou du bien. Pour déambuler sur cette périlleuse ligne de crête de la vérité dans la charité sur laquelle, il faut bien le reconnaître, nous sommes tous des funambules, plus ou moins adroits et solides, selon les situations. Mais comme le rappelle le pape François dans Evangelii Gaudium, il faut se garder des « éthiques sans bonté » (EG, 231). Alors certes, les temps sont durs, mais à l’écoute de saint Augustin d’Hippone, n’oublions pas que « nous sommes les temps ». Alors soyons bons, les temps seront meilleurs.

     

     

    L'amour et les amoureux - Communauté des Béatitudes

     

    Bonne soirée !

     

     

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    Savoir rire de soi-même, c’est un vrai signe de bonne santé. Et les histoires drôles qui parlent de Jésus-Christ, du Pape, des prêtres ou de l’Église sont parfois excellentes. Découvrez quelques-unes des meilleures, dont certaines sont illustrées avec talent par le dessinateur Deligne. 

     

     

    La religieuse et le patient

     

    La religieuse et le patient

    Suite à une crise cardiaque, un homme subit une chirurgie à cœur ouvert. Il se réveille après l’opération et se trouve soigné par des religieuses dans un hôpital catholique.


    Comme il retrouvait ses esprits, une religieuse lui demande comment il allait payer ses soins. Elle lui demande s’il a une assurance maladie.


    Il répond d’une petite voix encore faible : « Pas d’assurance maladie ».


    Elle lui demande : « Avez-vous de l’argent à la banque ? »


    Il répond : « Pas d’argent à la banque ».


    Elle poursuit : « Avez-vous un membre de votre famille qui peut vous aider ? »


    Il dit : « Je n’ai qu’une sœur, vieille-fille, qui est religieuse dans un couvent ».


    La sœur se fâche et lui dit : « Les religieuses ne sont pas des vieilles-filles, elles sont mariées à Dieu ! »


    Et le patient de lui répondre : « Alors, envoyez la facture à mon beau-frère ! »

     

    Kevin is happy | Peliculas, Pelis, Saga

     

    ...

     

    Le Curé et le lion

     

    Un curé de chez nous part en mission pour l’Afrique. Alors qu’il traverse la jungle, pour se rendre dans un village retiré pour porter la bonne parole, il se sent suivi. Un lion est en train de chercher sa proie.


    Prit de panique, le curé se met à courir pour essayer d’échapper à cette bête féroce pleine d’appétit. Mais il comprend qu’il est inutile de fuir davantage. Le lion est juste derrière lui et va le rattraper rapidement.
    Alors, le curé s’agenouille et prie Dieu : « Mon Dieu, inspirez une pensée chrétienne à ce lion ».


    À ce moment-là, le lion prêt à le dévorer s’arrête net, s’agenouille, joint ses deux pattes avant et dit : « Mon Dieu, bénissez le repas que je vais prendre ».

     

    a girl walks home alone at night | GIF | PrimoGIF

     

    Bonne soirée de dimanche !

     

     

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    Bonsoir chers AMIS,

    J'avais pensé mettre un article rigolo, mais j'ai trouvé celui-ci très nécessaire, car des civils vont avoir leur mot à dire... je me demande, évidement, comment ces personnes sont choisies pour répondre…

    Si j'avais été choisie. Voici ma réponse : Comme pour l'avortement selon Madame Veil, la loi Léonetti :  Toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées pour le cas où elle serait un jour hors d'état d'exprimer sa volonté. J'ai assisté mon papa la main dans la main sur cette méthode, car il avait tous les organes touchés et sans pouvoir parler, il m'avait serré la main à me la rompre. Alors oui, j'ai accepté avec loi Léonetti la sédation profonde pour qu'il n'y ait pas d'acharnement. 

    papa

     

     

    Mais Deux ans avant, je me suis battue, acceptant une opération à vie ou mort. Et il a pu vivre deux ans heureux sans handicap !

    Pas d'acharnement thérapeutique, mais pas d'euthanasie ni suicide assisté, car il n'y aurait pas assez des seringues pour la queue des attentes.

    Aider à vivre OUI !

     


     

    CONVENTION-CITOYENNE-FIN-DE-VIE-BORNE-000_32ZX6CP

    Convention sur la fin de vie : une méthode biaisée...

     

    Le Président avait promis à Line Renaud : On va le faire ...!

    Ce vendredi, une convention citoyenne est lancée dans le but de se prononcer sur l’opportunité de changer la loi sur l’euthanasie et le suicide assisté. Pour le philosophe Damien Le Guay, auteur de “Quand l’euthanasie sera là !” (Salvator, 2022), ceux qui sont censés faire vivre la démocratie se moquent d’elle : les questions posées sont biaisées, et les vraies questions, absentes.

     

    Nous avions eu, en septembre de cette année, une récupération politique de l’instance éthique en France (le CCNE) et donc une perte d’indépendance de l’éthique. Le CCNE a rendu son avis qui ouvre la porte à l’euthanasie alors même que cette instance s’était toujours et encore opposée, depuis sa création, à toutes les formes possibles d’euthanasie.

     

    Olivier Falorni est un partisan actif de l’euthanasie. Il ne cesse de critiquer la loi actuelle. Lui trouve tous les défauts du monde et milite, de toutes les manières possibles, pour qu’on passe à autre chose — et donc à l’euthanasie et au suicide assisté. C’est comme si on avait nommé un alcoolique notoire pour évaluer une loi contre l’alcoolisme ; ou comme si on demandait à Aymeric Caron d’être à la tête d’une commission d’évaluation des avantages et des inconvénients de la tauromachie. Que croyez-vous que ladite commission va dire in fine ? Je vous le donne en mille. 

     

     

    Penser sous l'influence d'autrui | Cerveau & Psycho

     

    Penser sous influence…

    Une question biaisée

     170 Français tirés au sort et qui, en mars prochain, devra rendre un rapport. Elle va se réunir en décembre, en février et en mars. Plusieurs éléments militent pour douter de la partialité de cette convention. D’abord, quelle question leur est posée ? Celle posée par la Première ministre est la suivante :

    1) « Le cadre de l’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? » 

    De toute évidence, on ne peut que répondre par la négative.

     

     Si on en reste à la seule question, et à la seule discussion avec ceux des intervenants pressentis, la réponse sera simple, pour ne pas dire simpliste, en faveur de l’euthanasie.

     

    2) Quand on demande à qui que ce soit : « Pensez-vous juste de choisir sa mort quand on est dans des situations d’indignité ? »

     La réponse est forcément oui !

     3) Quand on vous demande : « Est-il acceptable de refuser un nouveau droit, qui ne retire rien à personne, et qui permet d’agir en toute liberté pour décider seul du moment de sa mort ? », la réponse est forcément non.

     

     

    Un mois pour parler des soins palliatifs au centre hospitalier de Denain -  La Voix du Nord

     

     

    VIDÉO. Accompagner la fin de vie : les bénévoles de la Maison médicale  Jeanne-Garnier - Le Point

    Maison des soins palliatifs à Paris, Jeanne Garnier.

    Elle accueille toute personne 

     

    JEANNE GARNIER » Devenir bénévole

    Bénévoles de la Maison Jeanne Garnier à Paris

     

    En revanche, quand on comprend de l’intérieur la réalité de l’accompagnement des soins palliatifs, les soins de reconstruction d’une dignité affaiblie, la part d’humanité au bout de la vie des patients, quand on dit que l’euthanasie, si elle était considérée comme un soin, donné par les médecins, viendrait corrompre pour tout le monde la relation de confiance entre le médecin et le patient, alors la réponse n’est plus si évidente. Elle pousserait même au statu quo avec une loi actuelle d’équilibres justes et qui fit l’unanimité quand elle fut votée. 

     

     https://www.sciencesetavenir.fr/assets/img/2022/09/28/cover-r4x3w1000-63343b5b4dd49-30489-1783401-k3-k1-4108278-jpg.jpg


     

     

     La loi du 2 février 20161, dite loi « Claeys-Leonetti », affirme le droit de toute personne à une fin de vie digne et apaisée. Elle reconnaît ainsi aux personnes malades en fin de vie et dont les souffrances sont réfractaires aux traitements un droit à la sédation profonde et continue jusqu'au décès.


     

     Il ne sera rien dit des dérives de ce dit modèle, de l’extension des « ayants droit », maintenant que sont « éligibles » à la procédure, les mineurs, ceux qui ne sont pas en fin de vie et ceux qui ont des souffrances réfractaires aussi psychiques. Je crains cette partialité, en ceci que le CESE (Conseil économique, social et environnemental) qui organise cette convention et l’encadre, s’est clairement positionné, en avril 2018, dans un avis, en faveur de l’euthanasie.  

     

    Écoutons ...

     

     

    Au soir de la Vie, nous serons examinées sur L'amour 

    (Jean de la Croix)

     

    Je vous souhaite une belle soirée  !

     

     

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    Bonsoir.

    Je vous invite à prendre un petit temps de lecture. Je sais, c'est un texte long, mais, si vous le lisez, je vous promets que vous verrez les conséquences. Paix, silence, joie et espérance dans ces temps qui sont les nôtres. Je l'ai reçu hier soir pour la fête de Marie, je vous communique juste ce que cela a fait en moi et je vous le partage.

     

     

    Mère de Dieu de la Déisis

    Homélie pour la fête
    de l’Immaculée Conception

    Sanctuaire Notre-Dame de Grâces de Cotignac

    8  décembre 2022

     

    On parle de la bonté de Dieu, de la puissance de Dieu, mais on oublie souvent de considérer la beauté de Dieu. Cette beauté s’exprime dans la création. Les premières pages de la Bible, dans le récit de la Genèse, disent : « Dieu vit que cela était bon. » En serrant de près le texte hébreu, il faudrait traduire ce passage : « Dieu vit que cela était beau. » (Et il faudrait dire lors de la création de l’homme et de la femme : « Dieu vit que cela était très beau. »)

    Dieu est beau en son œuvre parce qu’il est beau en son être. La lumière qui est la première réalité créée par Dieu au commencement du monde, va traverser toute la création et rayonner dans le Christ, « lumière du monde », comme il se définit lui-même. Au Thabor, lors de la Transfiguration, les apôtres découvrirent cette beauté de Jésus qui se manifeste dans toute sa gloire. À cet éclat révélé aux disciples, se joint cette parole : « Celui-ci est mon Fils Bien Aimé, en qui j’ai mis tout mon amour » (Mt 17).

     

     

    Mont Thabor - Valmeinier Tourist Office

    Mont Tabor

    Cette beauté du Christ est le rayonnement de l’amour qui l’habite. Elle restera pourtant tamisée, contenue, en retrait, tout au cours de sa vie. Mais elle se diffusera auprès de ceux qui vont côtoyer Jésus. Comme le disait St Jean de la Croix : « En passant parmi les hommes, Jésus revêt toute chose de sa beauté. »

     

     

    Impresiones de Lourdes con literatura de por medio - Pedro de Tena -  Libertad Digital - Cultura

     

     

    Les différentes apparitions de la Vierge Marie à travers le monde et au cours de l’histoire attestent que sa beauté jaillit de son être au contact de Jésus. « Ton Dieu sera ta splendeur », prophétisait déjà Isaïe (60, 19).

    La sainteté de Marie tient à son humilité, à sa transparence, à sa pureté. Préservée de la faute originelle par pure prévenance de Dieu, Marie « est plus jeune que le péché », disait Bernanos. Marie a trouvé grâce auprès de Dieu dès sa conception. Elle est « pleine de grâce », comme nous le récitons dans le « Je vous salue Marie ». La fête de ce jour honore le choix de Dieu qui a fait bénéficier la Vierge, avant l’heure, des fruits de la Rédemption.

    La beauté de Marie que nous contemplons et que les artistes ont manifesté dans leurs créations à travers les âges, souligne cette transparence de son corps et de son âme. La Vierge ne se tient pas aux avant-scènes du monde, sous les feux de la rampe, mais toujours en retrait. Et elle réfracte vers nous la lumière du Christ qui la traverse. Marie n’est pas une idole qui se pâme, mais une icône. Elle accueille la grâce de Dieu, s’en nourrit, mais elle ne la garde pas pour elle seule. Elle la communique, la partage, car le propre de l’amour, c’est de donner, de se donner.

     

     

    Thème 30 - Qu'est ce que le péché? - Opus Dei

     

    Le péché, lui, retient, ramène à soi. Le péché sclérose. Au contraire, Marie, elle, révèle et atteste de l’amour divin qui l’a choisie, bénie, qui la transfigure, qui la porte jusqu’à nous pour nous entraîner à notre tour et à sa suite, jusqu’à Dieu, jusqu’en Dieu. À son contact, nous voilà affranchis de tout narcissisme. Et nous pouvons nous mettre en route derrière le Christ, en suivant Marie sa mère.

     

     

    Vers l'intériorité de l'être vivant | Meer

     

     

    1) La fête de l’Immaculée Conception nous adresse un double message. D’abord l’appel à l’intériorité. La vie trépidante, nos agendas surchargés, la civilisation des modes, du show, du look et de l’apparence, nous incitent à vivre à l’extérieur de nous-mêmes et pour nous-mêmes.

    Le cœur est vide, otage de l’agir. L’âme se trouve orpheline. La médiatisation nous prive ainsi de profondeur et de recueillement. Or, Marie souligne que la beauté d’un être jaillit du dedans, à partir de la certitude de l’amour miséricordieux du Christ qui dépose en nous une paix que le monde ne peut pas nous donner. La Vierge Marie nous précède et nous entraîne sur ce chemin qui est celui de la prière, du cœur à cœur avec Dieu. Et même les blessures, les plaies ou les échecs, lorsqu’ils sont traversés par l’amour miséricordieux du Seigneur, peuvent devenir des stigmates et laisser passer la lumière pascale de l’amour plus fort que la mort.

     

     

    Petit éloge de l'espérance

     

    2) La célébration de l’Immaculée Conception nous convie également à l’espérance. Marie bénéficie d’avance d’une grâce : celle d’avoir été préservée du péché originel. Elle est le pur écrin que l’Esprit-Saint va féconder afin de porter en ses entrailles le Verbe Éternel, le Messie promis au peuple d’Israël, Jésus, le Rédempteur du monde. Le Seigneur anticipe en elle son salut, en la libérant par avance de la laideur du péché.

     

     

    Monde d'après » : les quatre postures du décideur face à l'incertitude -  SKEMA ThinkForward

     

    Les incertitudes du temps présent, les doutes sur l’avenir, non seulement au sujet de la planète, mais aussi de l’humanité, en raison des tensions géopolitiques et des fractures sociales au sein même des nations… font craindre le pire.

    L’Église n’est pas épargnée par ce diagnostic sévère. Et même si les contre-témoignages de ses membres et de ses responsables, nos propres péchés et nos trahisons, peuvent la corrompre et la meurtrir, n’oublions jamais que notre confiance en l’Église s’appuie d’abord sur la fidélité de Dieu envers elle. Composée de pécheurs, l’Épouse du Christ n’est sainte, de la sainteté même de Dieu, que par la grâce de Dieu qui appelle ses membres, sans cesse et toujours plus, à se convertir.

     

     

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    Confiance !

     

    Marie nous délivre d’une vision catastrophiste. Aussi bas que nous puissions tomber, son secours maternel ne nous fera jamais défaut. Elle est la femme qui, dans le livre de l’Apocalypse, au milieu des tourmentes et des tumultes de l’univers, écrase la tête du serpent. Dieu l’a placée aux avant-postes de l’histoire humaine, et elle accompagne, mère très aimante, notre cheminement chaotique vers la patrie du Ciel. Confions-nous à elle. Que sa beauté immaculée brille et illumine notre route vers la lumière incandescente et éternelle qu’est le Christ en gloire !

    Alors que l’abattement nous guette, que le découragement nous fait douter des autres et de nous-mêmes, de l’Église, la « petite fille Espérance » dont parlait Charles Péguy et que personnifie la Vierge, nous ouvre une issue de secours. En nous plaçant humblement, comme elle, sous le regard de Dieu.

     

     

    Comme Dieu dans son immense amour, nous sommes appelés à faire du bien à «  tous les hommes

    Nous savons que le Seigneur ne nous abandonnera jamais ; que tout est possible à celui qui croit ; et même si nous chutons, en son pardon, Dieu nous relève. Aussi bas que nous tombions, nous ne tomberons qu’en Dieu, en son infinie miséricorde.

    Seule l’espérance vient au bout de nos doutes et de nos chutes.

    La Vierge Marie, « la belle dame », signifie espérer contre toute désespérance.

     

    Pardon de la longueur et j'espère que ce message du P. Dominique Rey, vous fera du bien comme à moi.

     

    Icônes - Moniales Bénédictines du Mont des Oliviers à Jérusalem

     

     

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