• L’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray devant la justice. Père Jacques Hamel

     

     

     

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    Mis à jour le 14/02/22

     

    Le procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray s’ouvre ce lundi 14 février devant la cour d’assises spéciale de Paris, près de six ans après l’assassinat du père Jacques Hamel dans son église. Jusqu’au 11 mars vont défiler à la barre accusée, témoins et parties civiles afin de faire toute la lumière possible sur ce tragique événement.

     

    Au fil des ans et des commémorations, le choc et l’émotion ont laissé place au recueillement, la violence du geste à la force du pardon. Aujourd’hui, devant la cour d’assises spéciale de Paris, le temps de la justice est désormais venu. Le procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray s’ouvre ce lundi 14 février à 10h dans la salle Voltaire du palais de justice de Paris, sur l’Île de la Cité et durera jusqu’au 11 mars. Un mois de procès pour un attentat qui a coûté la vie au père Jacques Hamel, il y a près de six ans.

     

    Quatre personnes renvoyées aux assises

    Quatre personnes sont renvoyées aux assises. Jean-Philippe Jean Louis, Farid Khelil et Yassine Sebaihia, trois personnes de l’ »entourage familial, amical ou téléphonique » des deux assaillants, selon les mots de l’accusation, sont renvoyés pour « association de malfaiteurs terroriste ». Ils sont soupçonnés d’avoir été au courant des projets des deux jeunes hommes, d’avoir partagé leur idéologie extrémiste ou d’avoir tenté de rejoindre les groupes terroristes en Syrie. L’instigateur présumé de l’attaque, le propagandiste Rachid Kassim, sera le grand absent du procès. Présumé mort dans un bombardement en Irak en février 2017, il est le seul à être mis en examen pour complicité de l’assassinat du prêtre et de la tentative d’assassinat sur un paroissien (Guy Coponet, ndlr), pour avoir « sciemment encouragé et facilité le passage à l’acte » d’Adel Kermiche et Abdel-Malik Petitjean.

     

     

    C'est par l'arrière de l'église que les deux terroristes étaient entrés dans l'église, et c'est à cette porte qu'ils ont été abattus.

     

    La première semaine sera consacrée à l’examen des personnalités des accusés, à une présentation globale du dossier et aux auditions des parties civiles. La deuxième semaine devrait permettre de recevoir les témoignages des enquêteurs ; des proches des auteurs directs et des accusés. Les interrogatoires des accusés devraient avoir lieu la troisième semaine. Enfin, la dernière semaine devrait être consacrée aux plaidoiries et aux réquisitions. Une peine de trente ans de réclusion criminelle est encourue pour Jean-Philippe Jean Louis, Farid Khelil et Yassine Sebaihia.

    Roseline Hamel, la sœur du père Hamel, a récemment confié dans un entretien à La Croix, que, même si elle appréhendait ce procès, elle souhaitait être présente. « Notre place sera de faire ressortir la personnalité de Jacques, ce qu’il a été tout au long de notre vie », a-t-elle confié. Guy Coponet, « veut comprendre, à travers le procès, comment des jeunes tout juste sortis de l’adolescence en sont arrivés à commettre de telles horreurs », a expliqué à l’AFP son avocat, Méhana Mouhou. Malgré ses 92 ans, il prévoit d’assister à une partie du procès, ce qu’il considère comme « une mission spirituelle » « pour la mémoire du père Hamel » et de son épouse, aujourd’hui décédée.

     

     

     

    VERITE-JUSTICE-REPARATION : quand un ancien esclavagiste demande pardon -  Un oeil sur ... https://medias.cerveauetpsycho.fr/api/v1/images/view/5a82a1cf8fe56f7c24755fb5/width_300/image.jpg

     

    Le pardon nécessite de passer par les méandres de la justice.

    Quand on lui demande ce qu’il attend de ce procès l’archevêque de Rouen Mgr Dominique Lebrun, qui s’est constitué partie civile, répond limpidement la justice. « La justice en ce qui concerne les accusés. Sont-ils coupables, de quoi seraient-ils coupables. Ils ont le droit de connaître la réponse de la société », a-t-il expliqué début février. À la question du pardon, il a rappelé que « le pardon est évidemment l’horizon de l’Église, de ma vie, et si j’ose dire, de la vie du père Hamel » mais qu’il nécessite « de passer par les méandres de la justice. » « C’est cette justice qui permettra d’avancer sur le chemin de la vérité. » « Puisse la vraie lumière éclairer les juges et les accusés, c’est la prière qui va m’accompagner tout au long de ces semaines de procès », reprend-il.

     


     

     

     

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    Que pourrais-je dire ?

    Sur le pardon… Vraiment ? On ne m'a pas tué, mais les coups et les mots de 11, à 17 ans sont là présents... Les mots résonnent encore... Ils m'ont empoisonné la vie jusqu'à ma prise de conscience avec ma Psychothérapeute. Je voulais à tout pris pardonner et de faite je le disais " j'ai pardonné" mais il a fallu deux ans de travail pour arriver à comprendre, que IL FALLAIT ACCEPTER QUE LA PERSONNE AVAIT FAIT DU MAL.

    Puis 5 ans après pour finir le travail de reconstruction !

    Du moment que j'ai accepté cela, j'ai compris que j'avais la solution pour me reconstruire...

    Regarder la personne comme coupable, car on ne bat pas des enfants.

    Ensuite, oui, j'ai pu pardonner réellement avec l'aide de Jésus. Parce que je crois, suis certaine, que cette religieuse de mon pensionnant était déséquilibrée. Et alors des années après, j'ai demandé à la congrégation de me demander pardon... à l'enfant.

    Je peux dire que cela, les blessures ont déclenché des maux irréversibles dans ma vie, mais je le vis en paix.

    L’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray devant la justice. Père Jacques Hamel

     

     

    Très belle journée de la Saint-Valentin pour tous les amoureux...

    Et pour moi aussi !

    L’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray devant la justice. Père Jacques Hamel

     

     

    « Le Silence. Ecouter, recevoir... on a une merveille entre nos mains, on ne l'utilise Courront le risque de sauver les vraies valeurs de la vie. Pas d'entorse à la sincérité »
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  • Commentaires

    6
    Mardi 15 Février 2022 à 14:39

    Bonjour Nani,

    Je trouve que la justice est lente. Attendre six ans pour juger les complices du meutre de ce prêtre c'est long ! J'aime beaucoup notre ami Pierre, mais je ne comprends pas qu'on puisse être croyant et en même temps être partisant de la peine de mort comme il le laisse entendre. 

    J'aurai pu venir sur ton blog hier, mais ma boulimie de lecture à fait que j'ai passé une grande partie de la journée à lire les 344 pages de "Ce n'est pas dans mes cordes" de James Hadley Chase, un auteur que j'aime beaucoup.

    Gros bious. Hugo.

      • Mardi 15 Février 2022 à 16:29

        Je respecte ou tâche de respecter chacun.

        Ne suis pas du tout pour la peine de mort, car personne a le droit de tuer.

        Et ceux qui ont tué, à leur tour, méritent une sentence plus sévère que

        celles dès maintenant où quelques années après,

        on sort et parfois, on recommence !

    5
    Mardi 15 Février 2022 à 10:47

    Peinture de Gaston Laborde

    Bonjour Ana,

    un procès pour rendre la justice envers ce prêtre assassiné,

    cela ne lui rendra pas la vie...

    Mais ceux qui ont aidé les assassins seront jugés et punis..

    Je sais ce que tu as enduré quand tu étais jeune

    et je sais que maintenant tu as pardonné grâce à l'aide de Jésus.

    La pluie a cessé ce matin.

    Bonne journée, gros bisous, caresses à Titi

      • Mardi 15 Février 2022 à 16:25

        Vivre dans la haine ce n'est pas vivre, mais être déjà mort quelque part

    4
    Mardi 15 Février 2022 à 07:35

    Je   change    de   chaîne    quand  je  vois   la  soeur    du  père   Hamel apparaître.

     Le   point    commun    à   tous   ces   meurtres,   c'  est   la   lâcheté    des    assassins qui  ne    connaissent    que   la   violence !

     Il   est  pour   moi inadmissible    qu'on    laisse    vivre  ces  monstres    qui   restent    dangereuses  où  qu'elles    soient    emprisonnées

     Passe   une  bonne   journée

     bisous

      • Mardi 15 Février 2022 à 13:36

        Je te comprends et respecte ton point de vue.

        Je crois que les complices vont purger leur peine, car les autres morts.

        Pourquoi Jésus a voulu mourir sur une croix pour nous tous,

        pas pour les siens, mais pour toute l'Humanité.

        Mais je pense aussi que dans l'état des choses, ces gens ne devraient

        pas avoir des peines plancher.

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